PAIRES. Championnat des Vosges. La Bresse le 18 avril 2015
Cette année, exceptionnellement, je ne serai pas en mesure, par manque de temps et accaparé par d’autres activités, de fournir un résumé des péripéties rencontrées par les équipes présentes.
Me devant de ne pas léser mes nombreux lecteurs, j’ai décidé d’éditer ce fameux compte-rendu par anticipation.
L’exercice sera donc des plus ardus, aussi je compte sur votre indulgence s’il se trouvait, par un hasard extraordinaire, que mes écrits se trouvent quelque peu en décalage de la réalité.
Mais vous qui serez là, saurez apprécier les faits à leur juste valeur.
La bonne vingtaine d’équipages en lice, ne fera pas un record, mais les 26 de 2013 ne sont pas loin. Et encore une fois, cette finale va rassembler ce qu’on trouve de mieux actuellement sur le marché, conséquence des terribles qualifications par lesquelles sont passées ces couples.
Partie 1
Elle sera menée par l’arbitre désigné à cet effet.
La première solution est débusquée parmi les joueurs présents.
Ce sera aussi et souvent le cas pour les coups suivants.
Les acolytes les moins performants feront valoir de bonnes raisons pour expliquer leurs pertes, soit elles sont dues à des tops ratés, soit l’arbitre n’avait pas les mêmes lettres qu’eux ou encore un zéro fripon sanctionnait leur solution.
Malgré la difficulté, les soli sont plutôt rares, ce qui montre la valeur des présents.
Pourtant le tirage comportant ce fameux S, aurait pu faire croire à une solution très peu jouée.
Le passage au ralenti de la vidéo, montrera que l’arbitre a eu parfaitement raison de prendre cette décision, malgré le mécontentement de certains.
Il est bon de rappeler que les arbitres agréés pour ce type de compétition ont reçu une formation spécifique très lourde et le diplôme obtenu, prouve une maîtrise parfaite de la situation.
Au terme de cette première manche, le podium sera déjà constitué des trois équipes de tête, ce qui augurera d’une deuxième mi-temps des plus palpitantes.
Partie 2:
Comme la précédente, l’arbitre va occuper le siège directeur.
Tout aussi aguerri aux subtilités de ce jeu que son prédécesseur, c’est sans surprise qu’il annoncera un tirage de sept lettres, toutes bien connues des protagonistes.
Les plus affûtés vont d’ailleurs profiter de l’occasion pour toper.
L’annonceur va s’employer à durcir le jeu, mais ses intrigues seront déjouées la plupart du temps.
Bien sûr quelques un(e)s y laisseront des plumes, mais d’autres vont s’envoler vers les sommets.
Ce n’est là que le destin habituel de tout scrabbleur et tous s’y accommodent.
Dura lex, sed lex!
Les coups se succédant, une hiérarchie se dessine. Pourtant, un tirage de 3V, 2Q et les deux jokers aurait pu considérablement bouleverser le classement. Malheureusement, ceux qui avaient envisagé cette éventualité, n’ont pu être exaucés.
D’où les fameuses réactions d’après tournoi «Chaque fois que je prépare un coup, ce n’est pas venu, évidemment».
La partie s’achèvera par épuisement des jetons.
Encore une fois, les trois premiers se distingueront, mais derrière les autres suivaient.
Au général, les titres vosgiens, par catégories, sauf réclamation verront les victoires de:
S1, Christian et Michèle Amet. De nombreuses fois primés et encore largement au-dessus du lot cette année.
S2, Jean-Jacques Lion et Pierre-Michel Ledez, favorisés sur leurs terres se sont bien comportés face à Maryvonne Descamps et Daniel Thirion.
S3, Jacqueline Gillet et Christian Géhin ont fait le maximum pour retrouver leur titre.
Concernant les autres séries, quatre ou cinq couples non encore connus à l’heure où nous mettons sous presse pourraient s’emparer du trophée respectif.
NiSchah NiTigre.
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